Mon petit potager de balcon

Avec le printemps qui respire les fleurs fraîches et les insectes qui volettent de-ci de-là, je voulais aujourd’hui vous parler de mon petit coin de verdure au milieu des pans de béton. Vous partager mon balcon, désormais nettoyé et rangé, sur lequel j’ai envie de passer de bons moments cet été, et sur lequel j’ai envie d’apprendre à jardiner. Peut-être aurai-je la satisfaction de manger mes propres fraises et mes propres tomates 😉

Comme vous allez le voir, je ne suis pas du tout experte. Cet article apportera peu aux mains très vertes et habituées, mais j’espère qu’il donnera envie aux personnes qui ne s’y connaissent pas vraiment et qui veulent s’y mettre.

Construire mon petit potager

La première étape pour moi a été d’aménager un espace dédié à mon potager ; je voulais simuler au maximum un espace de pleine terre et éviter l’accumulation de pots indépendants. J’ai donc opté pour un potager surélevé, c’est-à-dire un grand bac sur 4 pieds, qui était vendu avec une serre amovible – je ne me souviens plus du tout de la marque, mais dans tous les cas, on en trouve des tas sur le marché. Pour le compléter, j’ai tout de même acquis plusieurs pots indépendants, en particulier pour les plantes qui s’associent mal à d’autres espèces mais que je tenais à avoir chez moi – exemple typique : la menthe, qui a tendance à se montrer un petit peu envahissante.

Étape suivante : l’achat de terreau et le choix des plantes que j’avais envie de voir pousser dans mon potager. Et pour éviter les associations malheureuses entre les plants, je me suis procuré un petit ouvrage auquel je me réfère de temps en temps (Un potager sur mon balcon, de Philippe Asseray). Je pense qu’il reste important de vous renseigner dans des lectures pour ne pas tuer tout ce que vous allez essayer de faire pousser.

En prendre soin

Une fois tout cela installé et planté, il faut prendre soin de ces jolies plantes. Et surtout, faire attention à leur arrosage – en particulier lorsque vos plantes ne peuvent aller chercher elles-mêmes l’eau en profondeur dans la terre. Il vaut mieux s’en occuper le matin, assez tôt – notamment en période estivale, avant que le soleil ne tape –, et éviter de mouiller les feuilles pour ne pas les abîmer (champignons, brûlures, etc.). Et lorsque je ne suis pas là pour arroser mes plantes, j’utilise des bulles d’arrosage (à remplir puis à renverser et planter dans la terre) pour que les plantes restent hydratées plus longtemps.

Par contre, il y a deux fléaux que j’ai encore pas mal de difficultés à gérer : les chenilles vertes et les maladies. Les premières m’ont donné de sacrés cauchemars ; j’ai eu beaucoup de mal à les gérer l’année dernière. Cette fois-ci, je compte tenter une solution naturelle, la décoction à l’ail, dès qu’elles pointeront le bout de leur nez. Quant aux maladies, certaines d’entre elles, spécifiques à chaque plante, restent un grand mystère pour moi. J’essaie de limiter les dégâts comme je peux, mais pour l’instant, ça ne me paraît pas très brillant :/

Dernier élément à ne pas oublier lorsqu’on cultive en jardinière : l’engrais. L’eau n’est pas suffisante à la survie épanouissante d’une plante dont le sol ne peut se renouveler naturellement. Et encore une fois, le compost maison n’étant pas encore un franc succès pour moi, j’ai investi dans de l’engrais de jardinerie qui convient aux plantations bio.

Y accueillir d’autres petites bêtes

Je réfléchis depuis un petit moment à installer un hôtel à insectes sur mon balcon. Je n’avais pas encore osé sauter le pas, jusqu’à ce que @louisegrenadine parle de sa BeeHome sur Instagram. Je dois avouer que j’ai tout de suite craqué.

L’idée est d’acquérir un abri spécifiquement confectionné pour y accueillir des abeilles, tout en adoptant une colonie de 25 abeilles maçonnes – sachant que d’autres abeilles sauvages peuvent également venir y trouver refuge. Les abeilles maçonnes ont l’avantage (humain) de posséder un dard mou qui ne pique pas et de ne pas être attirées par la nourriture humaine. Et si elles ne produisent pas de miel, elles participent cependant grandement à la pollinisation, dans un rayon de 300m autour de leur petite maison.

Bref, je suis contente de pouvoir contribuer à ma petite échelle à l’épanouissement de la faune et de la flore locales, sans que cela ne me demande davantage d’entretien.

N’hésitez pas à me parler de votre propre petit coin de verdure en commentaires, cela m’intéresse beaucoup 😉

NB : Les photos m’appartiennent et je n’en autorise aucune utilisation par autrui.

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